Glass Museum (BE)

En mouvement depuis 2016, Glass Museum établit un nouveau point de référence dans la relation qui unit le pianiste Antoine Flipo au batteur Martin Grégoire. L’histoire du groupe se dévoile à l’aune d’un puissant rapport à la dualité. Du pacte initial (« Deux »), à la rencontre de textures synthétiques et organiques (“Reykjavik”), le duo a trouvé son équilibre dans la symétrie. L’harmonie tient aussi aux moments partagés sur les routes, à toutes les idées piochées au fil des tournées et de nombreux voyages à l’étranger.

Mise à mal par l’actualité, la dualité du projet se perpétue aujourd’hui à la faveur d’un jeu de miroir entre le réel et l’imaginaire.

Dans un monde à l’arrêt, « Reflet » résulte d’un désir de liberté, d’une volonté d’innover et de voyager autrement. Climax artistique façonné à la croisée des temps et des genres, c’est une proposition électronique élaborée par deux cœurs vaillants. Un album qui place l’humain au centre des compositions. À l’écart des machines et des séquenceurs informatiques, les mélodies reflètent une réalité organique.

Afin de créer dans l’instant et à l’instinct, le groupe belge s’est retiré aux confins des Ardennes.  C’est là, à l’ombre des épicéas, que « Reflet » a vu le jour. Ultra cinématographique, l’effort délivre une vue panoramique : techno minimale, breakbeat, jazz et deep house affluent dans des contrées irriguées par la vague néo-classique. « Reflet » est une odyssée à travers les flots d’une époque chamboulée, une ode à la nuit, à la vie, aux rêves, à tous les rythmes qui, au-delà des mots, procurent des émotions.  À l’image de son procédé de fabrication immersif, l’intitulé du disque offre un contrepoint et, surtout, d’innombrables perspectives.

Tour de force instrumental, l’album s’inspire également des avancées du collectif Ohme. Au croisement des arts, de la science, des nouvelles technologies et des enjeux sociétaux, cette communauté créative esquisse l’avenir des arts visuels et signe la pochette d’un disque résolument futuriste.

Hébergé sur le label gantois Sdban Records (STUFF., ECHT!, TaxiWars), Glass Museum s’est récemment illustré en remaniant un morceau de Rone. Tout juste auréolé d’un César pour sa B.O. du dernier film de Jacques Audiard (« Les Olympiades »), le producteur français a misé sur le savoir-faire du duo bruxellois. Une marque de confiance qui, une fois encore, souligne la portée internationale du projet. Allemagne, Islande, Turquie, Roumanie, Grèce, France ou République Tchèque ont déjà approuvé la recette singulière de Glass Museum. Les huit morceaux enregistrés sur « Reflet » devraient sans mal prolonger cet itinéraire.

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